Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs

A

Les généraux ayant décidé qu'il fallait faire un exemple, deux soldats parmi les plus récalcitrants furent fusillés sur-le-champ par des sapeurs.

(Journal de marche du grenadier Pils, p. 213.)

Le 15 août (1800), le maréchal reçut le titre de duc de - Reggio avec une dotation de quatre-vingt mille livres attachée à cette distinction. (Id, p. 85.)

Le 12 juillet, l'Empereur quittait Saint-Cloud pour visiter les quatre camps. Dès son arrivée à Boulogne, il passa successivement toutes les troupes en revue. Lorsqu'il eut fait manœuvrer les grenadiers, le général Oudinot voulut se porter à la tête de son corps pour le faire défiler devant Sa Majesté, mais le cheval qu'il montait, effrayé par les tambours et la musique militaire, se défendit et refusa d’avancer. Le général, impatienté et ne voulant pas retarder la marche des troupes, lui passa son épée au travers du cou...

(Id., p. 7.)

J'ai donné l’ordre au baron de la Bouillerie, trésorier de mon domaine extraordinaire, de tenir à votre disposition une somme de cinq cent mille francs. Je désire que vous receviez cette gratification comme une marque de la satisfaction que j’ai de vos services. — NAPOLÉON,

(Id., pièces justificatives, p. 288.)

Le Maréchal PONIATOWSEKI

AU GRAND-DUC DE BERG, à Varsovie. —Posen,? décembre 1806... Je connais Poniatowski mieux que vous, parce que je suis, depuis dix ans, les affaires de Pologne. C’est un homme léger et inconséquent, plus que d'ordinaire ne le sont les Polonais, ce qui est beaucoup dire. Il jouit de peu de confiance à Varsovie. — NAPOLÉON.

(Correspondance de Napoléon I°*, t. XIV, p. 13.)