Louis XVI et la Révolution

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révolutionnaires de la Constituante, même pour la constitution civile du clergé. Enfin, Larevellière-Lépeaux vient lire, le 15 juin 1790, aux applaudissements de l’Assemblée, l'admirable mandement d’un évèque qui renonce lui aussi à ces biens tentateurs, et parle de revenir à la pauvreté des apôtres : « Sans distinctions et sans biens, riches de leurs seules vertus, ils fondèrent et étendirent l'empire de la croix par la douceur de la persuasion et la sainteté de leur vie. Successeurs des apôtres et des disciples du Christ, retraçons dans notre conduite la simplicité de leur vie; revêtons-nous de leurs vertus, que rien n’en altère la pureté, et nous verrons bientôt

renaître la vénération

« Hé! prenez toujours, M. le curé, tel refuse d’une l main, qui voudrait tenir de l’autre, et l'amour des premais c’est la dernière fois. » miers fidèles pour

leurs pères, leurs con-

solateurs et leurs bienfaiteurs.. Eh! qui voudrait nous

priver du pouvoir de faire du bien, d'édifier et de consoler!

Nous serons toujours assez riches pour vivre et trop pour mourir. » Qui parle ainsi ? l’évêque d'Angers.

Même dans le haut clergé, en effet, on voit quelques prélats

offrir des sacrifices pécuniaires considérables. Lorsque, le

RÉFORME DE DIFFÉRENTS DROITS FÉODAUX ET DE LA DiME (11 août 1789.)