Mémoire sur la Bastille

XLIV PRÉFACE

circonstance. La même année, il publia un recueil intitulé : DE L'INSURRECTION PARISIENNE ET DE LA PRISE DE LA BASTILLE 1.

Député suppléant de Paris à l’Assemblée législative, Dusaulx fut admis dans ceite assemblée à la place de Boscary, le 6 juin 1792. Le renvoi de Servan et des autres ministres patrioles mit aussitôt à l'épreuve ses sentiments politiques : il vota la motion du 13 juin, par laquelle la Législative déclarait que le ministère disgracié emportait les regrets de la nation. Après la suspension de Pétion et de Manuel, rendus responsables de la journée du 20 juin par les modérés et par la majorité du conseil du département de Paris, Dusaulx demanda la rédaction immédiate et le dépôt du procès-verbal de ce conseil, afin que l'Assemblée nationale en prit connaissance (9 juillet). Après le 10 août, il fut effrayé de l'exaltation des sentiments républicains ; mais il se contenta de se plaindre du vandalisme de ceux qui parlaient de démolir la porte Saint-Denis et de la-

1. In-8 de xvi-269 pages (Didot l'aîné, imprimeur ; Debure l’aîné, libraire-éditeur). Outre l’Œuvre des Sept Jours et les Anecdotes que nous rééditons, ce recueil comprend une dédicace, un avertissement, un extrait du procès verbal des séances de l’Hôtel de ville, le Discours, un tableau des morts et blessés à l’attaque de la Bastille, et des Considérations morales sur la Révolution. Voyez le compte rendu du Moniteur dans le tome IIL de la réimpression, p. 315 (24 août 1790).