Marie-Antoinette et l'intrigue du collier
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en avons tiré ces petits faits que la fille d'Oliva a été ramenée de Versailles à Paris dans une voiture de la cour; que Villette ne ressemblait en aucune manière au signalement du faux valet, que M. de Rohan était infiniment supérieur à madame de La Motte, ce qui rend peu vraisemblable qu’il ait été la dupe de ses inventions grossières, et enfin quelques autres menus détails qui ne manquent pas d'intérêt, mais dont nous ne voulons pas fatiguer de nouveau le lecteur, Ensuite, est-il nécessaire de rappeler ce qu'était la procédure dans l’ancien régime? M. Chaix d’Est-Ange le constate lui-même : « Dans cette procédure telle que lavait réglée l'ordonnance criminelle, tout était secret depuis le premier acte de l’information jusqu’à l'arrêt définitif, tout se passait à huis-clos, dans l’ombre du greffe, sans que personne, hormis les juges, pût connaître les preuves de l'accusation et les moyens de l’accusé. Un magistrat était délégué pour l'instruction; l'instruction terminée, il faisait son rapport à la cour, l’accusé subissait un interrogatoire sommaire, et l’arrêt était rendu. »
On conviendra qu’un tel mystère était bien peu favorable à la manifestation de la