Marie-Antoinette et l'intrigue du collier
ET L'INTRIGUE DU COLLIER. 357
| ue, montra d’abord de la répugnance à se à ler de cette négociation.
- Ainsi, il est parfaitement établi par les | pièces de la procédure aussi bien que par _ tous les récits que l’idée d'employer cette femme à la vente du collier vint de Bæhner et Bassenge, sans aucune suggestion étrangère; que ce sont eux qui ont fait les : premières démarches, et que conséquem“ment, c’est par Crreur qu'on croit commu| nément que c'était là le but positif que _ poursuivait Mme de La Motte depuis huit “mois qu'elle berçait les illusions du carD or
—. Cependant, sollicitée de nouveau, elle finit par promettre de dire quelques mots de cette affaire, si l'occasion s’en présentait. » Les joailliers, qui avaient recherché sa protéction, croyaient fermement à son influence. Cependant remarquons encore que, par leur charge, ils étaient des families subalternes sans doute, mais enfin des nes de la cour.'
. Trois semaines se passèrent, et, tout en continuant leurs démarches, ils avaient resque perdu tout espoir de ce côté, lorsele 21 janvier 1783, Me de La Motte