Oeuvres diverses, стр. 217

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pagne à Seineport. Battez-vous, l'épée des sergents de ville dans les reins et le casse-tête des mouchards sur la tête. Versez votre sang et votre or pour assurer à ces messieurs leurs châteaux, leurs maîtresses, pour vous conserver un tyran. Battez-vous pour la conscription, l'impôt et Mazas. Défendez Palikao, Pietri et Grandperrel. C'est au point que la victoire de Bonaparte serait aussi redoutable que celle des Prussiens. Ce monstre aux abois trouve encore assez de force pour déchirer, en expirant, le sein de la France. Que serait son triomphe ! Nous en frémissons.

Malheureux peuple! Malheureuse France, roulant aux abimes ! Je sais que notre pays a le privilège de retours et de réveils qui n’appartiennent qu’à lui. Mais le coup est rude, et le châtiment bien cruel. Que nous réserve l'avenir ? À ce spectacle déchirant, le patriote n'a-t-il plus qu'à se voiler la face et à prononcer la fatal : Fénis Gallic !