Oeuvres diverses

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ui douterait de leur sincérité ? L'Etat, et je parlerai de l'Etat révolutionnaire et progressif, non de vos administrations fermes et réservées, l'Etat n'a-t-il pas mission de relever et de défendre le faible, Popprimé ? Vous crierez au despotisme, car votre liberté se déses-

êre chaque fois qu'on touche à un privilège; sa sonore étiquette recouvre l’absolutisme du capital et le servage indéfini des classes ouvrières. Abstracteurs de liberté, ouvrier, pressé entre la faim et la dévorante

eine des manufactures, l'ouvrière avec la prostitution ou le réchaud de braise comme alternative, sont-ils libres, oui ou non ? M. Simon se garde bien de répondre. Il préfère réciter son oraison funèbre sur la tombe du socialisme, soulever la pierre pour la laisser retomber plus pesante, prècher morale et résignation à des ventres affamés. Puis, comme M. Simon est philosophe, il dresse son établi, étale ses drogues et débite les panacées plus stupéfiantes que la thériaque des femmes de Saint-Sauveur. Nous les connaissons déjà, c’est la Proyidence qui dispense l’affaissement, le Dieu de l’abrutissement égalitaire : « Personne ne nous soupçonnera « d'être indifférents sur le fond des croyances. Nous « ne renonçons pas, pour les idées qui nous sont chères, « au droit sacré de propagande et nous croyons du fond « du cœur que les doctrines spiritualistes sont à la fois « vraies, consolantes, fortifiantes, que la notion du « devoir est plus elaire et que le sentiment de lobli« gation devient plus doux, quand on rattache la loi « morale et l’ordre universel à l'auteur de toute vérité « et de toute harmonie. Nous savons que l’âme s’agran« dit et s’épure dans la contemplation de la perfection « infinie ; et si le savant et le philosophe ont besoin, « pour s'intéresser aux besoins de la vie et aux peines « qu’elle impose, de se rappeler les volontés de Dieu, « nous comprenons ce que cette continuelle présence, « ce que cette douce espérance sont pour le simple et

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