Oeuvres diverses

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Quant à ceux qui luttèrent, champions indomptables, réclamant la justice, arborant le droit, sans pacte avec les rois comme avec les dictateurs, ceux-là dont Ja prison fut le trône comme la calomnie la couronne, qu'ils erèvent sur la paille du cachot ou de l'hôpital, voués à l’exécration publique. La morale et l'opinion les stigmatisent : inhabiles. Elles n’ont d’avances et de sourires que pour leurs favoris, les martyrs officiels qui reeueillent leurs larmes dans des coupes d’or, boivent jusqu’à la lie le calice du champagne, et étalent une égratignure au peuple, leur éternelle victime.

Souffrances poétiques devant lesquelles s’évanouissent les tortures des nations ! Tragiques infortunés! lorsqu'ils ne gémissent plus sur leur grabat de sybarite, ces plaintifs jouets du sort caressent Havin, Morent, Gucroult les félicitations du Palais, coquettent avec le Pape, républicanisent avec Henri V et passent pour des parangons de démocratie. |

Ce sont les honorables au teint et à la réputation fleuris, à la conscience large et bonne fille, ignorante des velléités incongrues et des vilainsscrupules des sectaires.

Leur principe est ce cercle étroit qui s’agrandit ou se resserre au caprice des passions : la légalité ; leur idéal, un ministère, une députation ou une régence ; leurs moyens, la corde raide et le balancier.

O1 Muse des acrobates, reine de la parade et du boniment, qui agites ta basquine au milieu du peuple bigarré des Arlequins et des Pierrots, déesse agile qui souris aux efforts de nos grands politiques, sis favens, 6 dea. Sans toi pourrais-je narrer l’histoire de nos dernières années, décrire les sauts de carpe, les tours de gobelets et les hauts-le-corps de nos équilibristes modernes. Après 1830, la toile se lève. La grrrande représentation, que le peuple paie de son sang et de son or, va commencer. Messieurs, prenez vos places !