Oeuvres diverses

attroupements punit d’une peine infamante le Droit politique du peuple. L'opposition girondine de Paris s’accentue avec la menace et les cris d’Isnard, et lorsque, réclamant le droit de verser son sang pour une nation sœur, la foule déborde sur l’Assemblée, les héros de la Commission profitent de ce brusque choc pour décapiter la Révolution. Union! concorde! » furioso. « Ils sont tous ar« rêtés, tous ! hurle à la tribune, la bouche tordue, la « figure contractée, la lèvre écumante, un orateur aux longs cheveux (1). Le citoyen Sobrier a été arrêté. « L'endroit qu’il habitait a été cerné ; on y a pris les hommes et les munitions qui y étaient illégalement « entassés. Soixante-quinze hommes ont été arrêtés. Au Palais National, le Club National avait son centre « d'action. Tous les papiers ont été saisis, et le Club & fermé, Il existait le Club Blanqui. Le Club Blanqui « a été cerné; les papiers, l’argent ont été saisis... Les citoyens Barbës, Blanqui (2), d’autres, dont il est inutile de donner les noms, y ont été conduits. Le « citoyen Sobrier, aussi en état d’arrestation au Luxem« bourg, Raspail père, Raspail neveu, Quantin, Tran« chan, et enfin le colonel d'état-major Saisset mis aux « arrêts et destitué, vont y être conduits. Cale Notre brave et glorieuse armée qui était déjà « appelée à Paris par le vœu unanime du peuple et « de l’Assemblée nationale (Très bien!); cette brave « armée avec laquelle nous avons tous fraternisé, car « elle est du même sang que nous, elle est composée « de nos frères; notre brave armée a été appelée ici ; « on a donné l’ordre à tous les régiments qui entou« raient Paris de se rendre à Paris. (Très bien !'très bien !)

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(1) Discours du 15 et 16 mai (Moniteur). (2) Garnier-Pagès se trompait dans-sa haine. Blanqui avait échappé, 11 ne fut arrêté que huit jours après.

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