Oeuvres diverses

r— 288 —

« dation et de crise pécuniaire, quelle était done la situation le 24 février 1848 (1). M. Ducos, rapporteur de la loi des comptes, depuis ministre (2), Fa « ainsi établie.

« La dette flottante, exigible, officiellement reconnue, s'élevait à 960 millions, plus 170 millions pour « travaux qui ne pouvaient être inferrompus, en tout 1,430 millions.

« Il fallait en outre pourvoir aux dépenses mensuelles, 140 millions, et aux dépenses extraordinaires « imposées par les circonstancés.

2

« Il y avait en caisse : Espèces... ... 135,000,000

« Valeurs en portefeuille dont la rencutrée était INCOTAINE ne CT 57,000,000 « Valeurs en dépôt.........., 043,000; 000 Total: - _205,000,000

« Sur les 135 millions espèces : (3)

« 73 millions étaient affectés irrévocablement au « paiement du semestre de la rente.

« 62 millions restaient en espèces pour satisfaire « aux nécessités s’élevant à 1,130 millions et aux besoins urgents.

(1) Le pays souffre, donc accablons-le de nouveaux impôts. Tel est le raisonnement du financier démocrate.

(2) Première autorité citée par Pagès. La liste va s'en dérouler bientôt: rien que des juifs, des ministres, au moins des rois et des empereurs.

(3) Que nous importe toute cette fantasmagorie de chiffres, véritable compte d’apothicaire! Il ne s'agit pas u’additions, mais de justice. Réorganiser l'impôt, moraliser la dette, régler équitablement les droits du capital et du travail: voila ce qui était en question. Héritiers de la monarchie, comme vous le répétez avec le Constitutionnel, vous veillez sur tous les abus comme sur un patrimoine que vous tremblez de ne pas transmettre intact.