Oeuvres diverses
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elle éteint dans le sang la première aurore de la liberté moderne. La voici de nouveau avec son cynisme, deux cents ans plus tard, aux temps de la Réforme et de la Ligue. C’est dans les grandes luttes de l'esprit humain qu’elle aime à montrer sa puissance d’asphyxie. Deux sarcasmes résument son rôle d’impudeur au seizième sitcle : « Paris vaut bien une messe. — Le sage dit, selon les temps : Vive le Ro! vive la Ligue! »
Mais la Révolution éclate, et l’implacable dynastie se jette sur elle pour l'étouffer. Le roi, La Fayette, les Girondins, Robespierre, les Thermidoriens, lui servent tour à tour de bélier dans cet assaut sans quartier. Elle rue contre son ennemie toutes les factions, tous les complots, tous les mauvais instincts, et, fidèle au plus méchant, la victoire lui reste.
Je ne redirai pas le dernier combat... Il est d’hier, nous en saignons encore, et déjà cependant le souvenir en est presque effacé. La génération qui s’en va pourrait seule nous raconter le duel de 1848, ce traître duel de l’égoïsme contre la justice ! le droit de la force sous ses vingt masques hypocrites, les mots les plus sua ves, liberté, conciliation, modération, arrosés ‘de torrents de sang ; l’amour du peuple finissant par la haine de la canaille, et les tendresses fraternelles par l’extermination ; tant de deuil et de morts et de ruines pour reconquérir quoi? L’ofium eum dignitate du patriciat romain, le far ntente des Italiens, la vie de loisir du propriétaire et du rentier ! En veut-on un spécimen, de cette dignité patricienne ? Il date de loin et d’assez bon lieu. Quels sublimes enseignements ! Lisons :
Cicéron à Atlicus.
« Nous avons perdu non seulement la sève et la « substance de l’ancienne République, mais encore il « nous faut renoncer à son apparence et à son image. « Elle n’a plus rien qui nous soit sympathique, et vou