Oeuvres diverses
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redeviendront esclaves ; il y aura un accaparement de science, et les gueux porteront toujours la besace.
« Ah! si l’Assemblée constituante avait joué beau jeu bel argent, si elle avait été de bonne foi comme la Convention, les écoles primaires seraient établies depuis quatre ans, et il n’y aurait pas un seul sansculotte dans toute l'étendue de la République qui ne süt lire et écrire: nous ne serions pas à la merci des gens de loi et des calotins qui occupent toutes les places, et qui feront la pluie et le beau temps jusqu'à ce que les sans-culottes soient instruits. Pour réparer le temps perdu et pour écraser une bonne fois toutes les vermines de l’ancien régime, je voudrais que tous les amis de la liberté se réunissent
pour donner un grand coup de collier à l’instruc-
tion publique. » Suit un plan d'instruction publique dessiné de
main de maître. Hébert termine ainsi en s'adressant aux sociétés populaires : « C'est vous qui avez fondé
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la liberté ; mais ce n’est pas assez, vous devez nous apprendre à la conserver : délivrez-nous done du mensonge et de l'ignorance, et vous donnerez le coup de grâce à toute espèce de tyrannie. Attendons peu, dit-il encore, des hommes qui ont sucé le lait du despotisme et eroupi dans l’esclavage..…. Jamais on n'aura de bons généraux, de bons magistrats, qu'une bonne éducation n'ait réformé les hommes. Empressons-nous done d'élever nos enfants dans les principes républicains. Que leurs mères soient leurs nourrices, la nature l’ordonne. Que les premiers mots qu’elles leur feront balbutier soient ceux de liberté et d'égalité ; que leurs grand'mères, au lieu de leur apprendre des contes de fées et de revenants, leur racontent, dès le berceau, tous les crimes des LOIS Surtout que les prêtres n’approchent jamais de l'enfant, car ils corrompraient bientôt sa jeunesse,