Quatre commissaires du Conseil exécutif à Angers : (1794)

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qu'avait eu lieu le siège d'Angers par l’armée catholique et royale de la Vendée. Beaucoup de démolitions avaient été faites dans les faubourgs à cette occasion. Le 6 décembre, l’administration départementale de Maineet-Loire disait déjà : « La nécessité de chasser les brigands de la Vendée de toutes les maisons des faubourgs trop proches du rempart, dans lesquelles ils s'étaient logés, détermina à y mettre le feu. Beaucoup ont été incendiées, et grand nombre de familles ont perdu tout ce qu’elles possédaient. » C’est ainsi que dès le 5 décembre le commandant de la place fit incendier les hôtels Gohin et Soucelles (Anjou historique, VIII, 610). Le 7 décembre, le département prit l'arrêté qui. suit (4) : « Le directoire du département arrête que le dénombrement des maisons qui doivent être abattues, d’après les observations des ingénieurs et l'ordre des représentants du peuple, sera rendu public, afin de calmer les inquiétudes des habitants dont les maisons ne seront pas comprises dans l’État : — Toutes les maisons sur le bord des fossés, depui sla sortie de la porte Cupif jusques et y compris le Manège; les maisons de la rue des Pommiers qui font face à l’enceinte jusqu'à la rue Saint-Samson;toutes les maisons dans le fossé en avant de la porte Saint-Michel; le jeu de Paume, maisons voisines et les murs de la manufacture; depuis la maison Saulnier jusqu'à la communauté des Incurables (aujourd’hui le Haras); les murs de clôture le long de la rue jusqu'à la porte Toussaint, et partie du mur de l’Aubrière, ainsi que la maison Choudieu du Plessis; la maison sur le fossé près le retranchement et en avant de la porte SaintNicolas et les murs de la clôture qui l’avoisinent (2). —

. (1) Anjau historique, VIII, 614.

(2) Quatre ans après, le 13 janvier 1798, les Affiches d'Angers disaient : « L'intérêt public ayant nécessité momentanément la démolition des parapets qui bordaient nos fossés, le même