Quatre commissaires du Conseil exécutif à Angers : (1794)
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Tous les propriétaires et locataires des maisons comprises dans le présent état sont requis de retirer de suite tous les meubles et effets qui garnissent lesdites maisons, et faute par eux de le faire promptemént lesdits meubles et effets seront perdus pour eux. »
Les militaires et les citoyens mirent le feu sans retard à toutes les maisons ci-dessus, comme nous l’apprend une lettre écrite, le 9 décembre, aux représentants du peuple par l’administration départementale : « Grand nombre de maisons trop voisines des remparts, et par leur situation nuisibles au jeu des batteries, dangereuses aux assiégés en ce qu’elles servaient de retraite aux brigands et même de rempart, ont été incendiées, et cette mesure commandée impérieusement et exécutée avec précipitation n’a pas permis à grand nombre de citoyens de sauver tous leurs effets ou marchandises, de sorte qu’il en résulte pour eux des pertes qu’il est de la justice de la Nation de réparer. »
« En passant dans les faubourgs d’Angers, le 13 décembre 1793, écrivait plus tard un prisonnier libéré, je vis la ruine de plusieurs bâtiments superbes, dont on avait ordonné la démolition pour, disait-on, ne donner aucun asile à l’ennemi au cas d’un nouveau siège et par ce moyen mettre les assiégeants à découvert. » (Anjou historique XNI, 630).
Les autorités angevines craignant un retour des Vendéens avaient donc brûlé les maisons des faubourgs sur la rive gauche de la Maine. Quand on apprit que l’armée catholique et royale gagnait la Loire après la désastreuse bataille du Mans, le citoyen Mesnard,
intérêt commande depuis longtemps leur reconstruction, surtout depuis la porte Saint-Michel jusqu’à la porte Neuve et même jusqu’à la porte Saint-Aubin. » Il y avait eu nombre d'accidents : des citoyens étaient tombés dans les fossés, qui avaient près de 50 pieds,
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