Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise
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Tous les Français, pour vous abattre, Aujourd’hui n’ont plus qu’un désir : Leur cri de joie et de plaisir
Est de vous voir et vous combattre.
Aux armes, citoyens, etc. XI
Nous ne redoutons point l’approche De ces bataillons ennemis, Afin de les voir de plus proche (sic) Les nôtres se sont réunis (bis). Signalons notre ardeur guerrière; A ces mots vaincre ou bien mourir, Quel ennemi pourra tenir Et ne mordra point la poussière,
Aux armes, citoyens, etc... XII
Les enfants, etc.
Le douzième est le couplet des Enfants. Cest Le couplet de beaucoup supérieur à ceux qui précèdent. La musique de celte édition est en ré majeur. On aurait à la douzaine des couplets fabriqués ainsi!
L'air de la Marseillaise est le moule dans lequel on a jeté, sur tous les tons, des couplets plus ou moins bien inspirés, plus ou moins bien pensés. Et toutes les fois que cet air revient à la mode, il s’en produit de nouveaux, les uns consacrés à la paix, au travail, à l’amour, aux femmes, aux enfants. On a fait une suite de {a Marseillaise pour l'éloge de Thionville et de Lille; on a fait la Marseillaise des Polonais avec ce refrain :
Enfants de la Pologne! Aux armes! en avant! Marchons, marchons; et, s’il le faut, mourons en la sauvant!