Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise
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On a été jusqu’à faire une Marseillaise des TravailLeurs où le nom historique de Badinguet est glorifié.
À la fête du 14 juillet 1880, on vendait dans les rues de Paris, au prix net de 15 centimes, le Chant de la Marseillaise avec la reproduction de la gravure du tableau de Pils. Cette édition, toute récente, comme on le voit par la date, contient une notice dans laquelle on rappelle que le premier mot du dernier vers était, comme nous l'avons dit : Marchez!.…. Marchons !.….
Cette édition, de quatorze couplets, se termine par celui des Enfants déjà connu, et un autre couplet, sur le même sujet, de l'édition Savigny. Le voici :
Enfants, que l'honneur, la Patrie, Fassent l’objet de tous nos VŒuXx.
Ayons toujours Vâme nourrie
Des feux qu'ils inspirent tous deux (bis). Soyons unis ! Tout est possible ;
Nos vils ennemis tomberont. 21888 Alors les Français ce:3eront
De chanter ce refrain terrible :
Aux armes! Citoyens! Formez vos bataillons! Marchez! Marchons! qu'un sang impur abreuve n0s sillons.
Nous n’en finirions pas S'il fallait parler de toutes les éditions de la Marseillaise. Il n’est pas un recueil de chansons qui ne se fasse un devoir de la reproduire. On la retrouve souvent en compagnie des chansons la Carmagnole et Ça ira. On la retrouve avec une annotation musicale des tons les plus divers. On la retrouve avec les illustrations les plus dramatiques, avec les portraits des
chanteurs ou chanteuses qui l'ont exprimée avec le plus d'éclat. On l’a traduite dans toutes les langues, elle est connue sur tous les points du globe. Pour peu qu'une