Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise

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La question du Coëningholm, vaisseau capturé sur les Bataves, par le corsaire le Scipion, objet de mes longues recherches, a fini comme elle avait commencé, c’est-àdire que le vaisseau capturé est resté au pouvoir de ceux qui s’en étaient emparés. Les efforts de Rouget de Lisle ouf élé inutiles.

Dans le Moniteur universel, de l'an IX, on trouve pages 54, 55, 56-58, 59, tous les détails du procès. Il y à eu trois jugements : le premier et le troisième ont donné raison au corsaire; le second, qui donnait raison aux Bataves, a été infirmé. On a prétendu que le Coëningholm, vaisseau batave, avait été compléter son chargement à Portsmouth ; qu'il avait pour capitaine un Anglais, € John Alcock, âgé de 42 ans, né à Harwick, en Angle€ lerre, qu’il a résidé tantôt à Londres, tantôt à Copen€ hague ou aux Indes-Orientales, que, parti de Copen€ hague, il est allé à Portsmouth, en Angleterre, où il € a pris de l'argent... etc., ete. » (sextidi, 16 vendémiaire an IX de la République Française, une et indivisible), el quoiqu'ilfüt au service de la République batave, on l’a considéré comme commandant un vaisseau ennemi.

Dans le Journal officiel on écrit non pas Coëningholm, mais Caninholm, le nom du navire.

Nous terminons enfin ce volume long, mais encore bien incomplet, en reproduisant ici une élégie que nous n'avons trouvée nulle part ailleurs que dans cette correspondance avec Weiss :