Séance de rentrée des cours de la Faculté de théologie protestante de Paris, le samedi 7 novembre 1903

— 1 —

Il y aurait donc eu, tout d’abord, à fournir l'interprétation de la religion populaire, telle que le stoïcisme la développait. Cela aurait amené l’auteur à voir que le stoïcisme était destiné par cela même à infuser un jour à la religion grecque un peu de la vie apparente qui l'aida à résister quelque temps à une religion nouvelle. Quand le néoplatonisme se présentera, en face du christianisme, comme le défenseur des vieilles croyances, il empruntera la plus grande partie de sa théologie apologétique au stoicisme. L'auteur de ce mémoire n’a rien vu de tout cela. Mais il nous dit qu’il avait « réuni un grand nombre de matériaux, lu à peu près tout ce qu’il fallait lire pour traiter le sujet ». Nous tenons à relever cet effort, et renonçant à récompenser le mémoire, la Faculté tient à encourager cette bonne volonté et décerne à l’auteur la somme de 50 francs.

L'enveloppe ayant été décachetée, M. le Professeur Allier proclame le nom du lauréat : M. Léon ARCHIMBAUD.