Theobald Bacher : ein elsässischer Diplomat im Dienste Frankreichs (1748-1813)

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Princes laïques qui etoient convenus d’envahir et de partager entr’Eux les Etats ecclésiastiques pourroient très bien se tromper dans leur calcul, puisque l’exaspération en Souabe et en Franconie est telle que le peuple se portera plutôt à proclamer une République une et indivisible ou à se réunir à la grande nation que de se laisser vendre ou échanger comme du bétail à un autre Souverain. II assure au même tems que cette opinion avoit pris une racine si profonde qu’on pouvoit la regarder comme généralement établie.‘‘1) Bernadotte, der damals noch Geſandter in Wien war und von Bacher über die Vorgänge in Deutſchland auf dem Laufenden gehalten wurde, ſchrieb darüber an Bacher: „S'ils (die Geiſtlichen) parvenoient à républicaniser et à démocratiser les Contrées qui furent jadis soumises à leur domination, ce seroit certainement la première fois que les passions funestes qui agitent cette espèce d’hommes auraient été utiles à l’humanité.“2) Bacher beurteilte die Sache leidenſchaftlicher. „Les suites d’une insurrection“, ſchrieb er an Talleyrand, „opérée par le levier du fanatisme seroient en effet incalculables dans l’Empire Germanique. Les évènemens qui ont ensanglanté lPépoque de la réformation peuvent donner une idée des horreurs aux quelles exposeroit une croisade révolutionaire prêchée par les Capucins.“?) Doch die Kampfesſtimmung im deutſchen Klerus flaute bald wieder ab, beſonders als die Franzoſen ihr Hauptquartier der Mainzer Armee auf das rechte Rheinufer verlegten. *) Bald fam das Gerücht auf, daß ſi<h Mainz und Köln durch Verträge mit Frankreich thren Fortbeſtand geſichert hätten. ®) Nur als die Ruſſen nah Jtalien zogen, faßte der Klerus no<h einmal Hoffnung. „Les Princes ecclésiastiques surtout“, ſchrieb Bacher, „ne voyent de salut que dans la prompte arrivée de troupes Russes. Tls poussent même le délire au point de compter sur lapui des Musulmans et ils ne cachent pas qu’ils sont déterminés à se faire plutôt circoncire que de se laisser séculariser.‘“®)

) Hügel an den Wiener Hof 21. II. 1798, mitgeteilt von Bacher Strbg. Kop, I, 126.

?) Bernadotte an Bacher 14. germinal VI. Strbg. Kop. I, 164.

3) Bacher an M. A. 3. germinal VI. Strgb. Kop. 1, 126.

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5) Vergl. Anm. 3.

8) Bacher an M. A. 3. humaire VII. Strbg. Kop. 1, 410.