Theobald Bacher : ein elsässischer Diplomat im Dienste Frankreichs (1748-1813)

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voulût bien donner l’ordre à un de ses ministres en Allemagne de se rendre à Ratisbonne pendant les délibérations de la diète sur cet objet — gemeint iſt der ruſſiſche Durchmarſh — afin d’y imposer par sa présence aux détracteurs de la bonne cause et réunir ses s0ins à ceux des ministres autrichiens, pour déjouer les intrigues dangereuses de l’agent français Bacher et de ses perfides adhérents, dont le nombre dans l’Empire s’accroit de jour en jour.“1) Sechs oder aht Wochen ſpäter war die Angelegenheit beſchlußreif. Da ließ Öſterreih am 25. Februar 1799 plöglich feſtſtellen, daß es auf die Erklärung des Reichstages verzichte, ſo lange die Franzoſen das rechte Rheinufer beſeht hielten. Hierauf erklärte, von Öſterreih gewonnen, der Vertreter des Erzbiſchofs von Salzburg, der das Recht hatte, in der Fürſtenbank zuerſt abzuſtimmen, daß Frankreich mit Holland, Schweiz und Ftalien Verträge abſchließe und deren Hilfstruppen auf den Reichsboden ziehe, Deutſchland würde ſih daher im Kriegsfalle ſchädigen, wenn es das ruſſiſche Hilfskorps abweiſe. Gegen den in dieſer Ausſage enthaltenen Vorwurf, daß Frankreich den Waffenſtillſtand ſchon gebrochen habe, verwahrte ſih Bacher, ſobald er davon erfuhr. Sein Bericht darüber an den Miniſter beſagte im Wortlaut :?) „Pour faire tomber ces inculpations, jai remis aujourd’hui au Directoire de Mayence une expédition de la proclamation du Directoire du 2 ventose (20. Februar) et je lui ai déclaré en même tems verbalement qu’il pouvoit juger par cette pièce que le vote de Salzbourg reposoit sur une base erronnée puis qu’il ne s'’agissoit plus des préliminaires de Leoben, ni de l’armistice qui en a été la guite Immédiate, mais bien de la Convention d’armistice du 11 frimaire de Tan VI. (1. Dezember 1797.) postérieure au Traité de Campoformio.“ Die Stimmung am Reichstag, fuhr er fort, ſei der Erhaltung des Friedens günſtig; doch könne ſie tägli<h umſchlagen, je nachdem die Stände mehr Öſterreich oder Frankreich fürchten müßten. „J’ai acquis la certitude“, meldete er am 6. März weiter, „que cette Convention n’est pas connue de la Diète et pas même des Ministres Impériaux de manière que j’ai beau jeu à dire que les troupes françaises en ont religieusement observé toutes les stipulations, et que ce sont les Autrichiens qui ont violé la condition essentielle qui est celle de la Ligne de démarcation. La Cour de Vienne a trop d’intérêt à cacher l’article relatif à labandon de Mayence, pour qu’on puisse présumer qu’elle cède longtems aux instances pressantes de la Diète

1) Vivenot, Zur Geſch. d. Raſt. Kongr. S. 269. Thugut an Cobenzl 10.1. 1799 2?) Bacher an Talleyrand 8 ventôse VII. Strbg. Kop. 1, 561. Vgl. Sorel, L'Europe et la Rev. Fr. V, 269 ff.