Un diplomate d'il y a cent ans : Frédéric de Gentz (1764-1832)

sn MUR =

la capitale autrichienne pour s’y installer définitivement, la situation était fort changée. On cherchait à s'entendre avec la France, et si l’on réservait Gentz pour l’avenir, on n’avait que faire de ses services pour le moment. Cette circonstance le préeipita dans l’opposition. Au courant seulement des bruits qui circulaient dans les salons et les ambassades, il n’était pas renseigné sur les véritables intentions du ministère. Il ne savait rien des négociations qui se poursuivaient avec la Russie, et ses moyens d’information ne dépassaient guère ceux du grand public s'intéressant aux affaires extérieures, c'est-à-dire de l’aristocratie autrichienne. Il se rendait compte chaque jour des dangers que courait de plus en plus l'équilibre européen, c’est ce qui soutenait et animait la campagne qu'il avait entreprise contre la domination napoléonienne. Avoir convaincu la haute société viennoise ne lui suffisait plus, il voulait agir sur la politique étrangère de la monäfchie. Et pour cela, il envoie à Cobenzi mémoire sur mémoire, et essaie en vain de le persuader de la nécessité de modifier son attitude envers la France. Maïs le ministre considère l’écrivain politique qu’il à engagé à son service comme un exalté qui n’y connaît rien. Rebuté par ces fins de nonrecevoir, Gentz se tourne d’un autre côté !.

1: Ce qui ne l’empêchera pas d’ailleurs d'envoyer encore de nombreux mémoires à Cobenzl.