Un diplomate d'il y a cent ans : Frédéric de Gentz (1764-1832)

le 30, il avoue cet échec des Alliés, maïs le compare aux bonnes nouvelles venues d’ailleurs ‘; le 31, on apprend que les Français reculent du côté de Teplitz?; enfin, le même jour, c’est un billet supplémentaire annonçant d’autres succès *. Puis le 4 septembre, Gentz peut s’écrier que la défaite de Napoléon est certaine *. Et il en est ainsi jusqu'à la lettre du 15 septembre. qui nous montre que de froids calculateurs, comme l’étaient devenus Gentz et Metternich. sont encore capables de véritables explosions de joie*. De tels documents contemporains, spontanés et vécus, nous rappellent l’écrivain politique de 1805, l’auteur de la Préface des Fragments, qui écrivait . Avec toute son indignation et tout son cœur. Ce Gentz n’était pas entièrement mort en 1813. Mais il avait fait place d’une façon insensible à celui qui, sous les ordres de Metternich, devait au Congrès de Vienne garder un masque imperturbable pour tenir le registre des destinées de l’Europe future.

. Ed. Schlesier. I, lettre 19, p. 142. . Ibid. I, lettre 21, p. 148.

. Ibid. T, lettre 22, p. 145.

. Ibid. I, lettre 24, p. 144 et 145.

5. Ibid. I, lettre 31, p. 152: «Die Briefe aus Teplitz von diesem Morgen sind alle in einem Taumel der Freude geschrieben; selbst Metternich hält sich nicht mehr. Die Sache ist entschieden. Wie weit Napoleon zurückgeschlagen werden

wird, weiss ich nicht. Aber weichen muss er nun, Sein Stern geht unter. »

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