Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques
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— LES GIRONDINS —
« Ce n'est pas la Montagne qui entreprit la guerre « à mort contre les Girondins, elle fut provoquée par « les Girondins mêmes. Vergniaud dit à la tribune : € Nous ne voulons point être en partage de commu« nauté avec vous. Nous ne voulons point être en « Révolution sur la même ligne ; en un mot, ilya « guerre à mort, il faut que le triomphe soit d’un « côté ou de l’autre. « Il fallait être sûr de ses forces « pour parler si haut. Si le courage, l'adresse ou l’au«-dace vous ont manqué, de quoi vous plaignez« vous ? » (1)
— MADAME ROLAND —
« Après tout, qu’étail-ce que ce bureau politique « de Mme Roland, où la présidente proposait des « questions législatives ? Ce conseil hermaphrodite « voulait façonner le gouvernement, et n'avait aucun « caractère déterminé. Je suis loin d’applaudir au « jugement terrible porté contre une femme qui « n'avait d'autre crime à se reprocher, dans ces dis« cussions, qu’une grande inconséquence ; mais cette « coterie de boudoir nous ramenait à ces jours de « honte et de faiblesse, où une femme nommait les « généraux et les chefs des armées françaises, indi« quait avec des mouches la marche des troupes,
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(4) Baudot, — Notes historiques, p. 119. -