Une mission en Vendée, 1793
UNE MISSION EN VENDÉE, 1193. 5
« 6° Les Anglais ne pouvaient arriver au Havre que par Étretat et Fécamp. Mais il est impossible de s’emparer de la place, à moins que les habitants ne le veuil_ Jent. Le grand point est donc d’avoir ici un bon esprit public, de bonnes autorités constituées, et nous n’aurons rien à craindre.
«Nous, membres du comité de surveillance établi dans la ville du Havre et autres citoyens, tous membres de la Société populaire dont le citoyen Jullien, commissaire du Comité de Salut public de la Convention nationale a voulu s’entourer, pour recueillir d’eux les divers renseignements relatifs à sa mission, et pour les consulter sur le genre des mesures réclamées ici par les circonstances ; déclarons que nous avons cru toutes les mesures ci-dessus détaillées qui ont été transmises par le citoyen Jullien au Comité du Salut public de la Convention, les plus propres à servir dans cette commune le patriotisme et la liberté.
« Au Havre. Susd. jour que dessus.
« ROLLAND, FREMONT, JEAN-FÉLIX BENOIT, LABARRE, J. ALEXANDRE, BONNEAU, Ju. Duvaz, F. LeconTE, DARTET. »
Suite du 17 septembre.
Je fais la visite des ateliers de la marine, de la salle d'armes, et je prends des renseignements sur l'état du port, le nombre des bâtiments armés, et les moyens de défense qui existent dans les parages. L’ordonnateur provisoire Labarre et le capitaine de vaisseau Benoît . commandant d'armes, doivent me donner ces renseignements par écrit, pour que, réunis à ceux qui me sont donnés dans les autres villes maritimes où je dois