Bibliografia Vichiana I
MONTESQUIEU
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que méritent ses propres efforts : ce n’est que par la réalité de ses vues qu’il s’est montré plus avancé que Vico, ce que la seule diversité des situations explique aisément; mais, quant à la force scientifique de ses conceptions, Vico me semble le surpasser beaucoup, malgré les nombreuses abérrations effectives où il a été entrainé par l’insuffisance nécessaire de sa méthode et de sa préparation propre ». Al contrario, Adolfo Franck osservava essere tanto meno probabile che il francese conoscesse le opere dell’italiano, in quanto allora esse erano quasi ignote ai connazionali stessi dell’autore; e nell’ormai vecchia monografia sul Montesquieu di L. Vian la derivazione del « fonds des idées » dell’Esprit des lois dalla Scienza nuova viene presentata come un « paradoxe » confutato esaurientemente dagli ora mentovati Sclopis e Franck. Per ultimo, e sorvolando su altri, Io Chaix-Ruy, che promette altresì uno studio comparativo tra i due scrittori, ha in questi ultimi tempi manifestato l’opinione che l’italiano avesse sul francese efficacia soltanto indiretta, nel senso che il Montesquieu si sarebbe giovato della Vita civile di Paolo Mattia Doria, nella quale allo Chaix-Ruy sembra di risentire l’eco di conversazioni orali dell’autore col Nostro. Checché sia di codesta opinione, che ha certamente il suo motivo di vero, la questione, già prima dello Chaix-Ruy, era stata esaminata con qualche ampiezza dal Tronchon e, prima ancora del Tronchon, dallo Hazard. Il quale, pure revocando in dubbio che la Scienza nuova esercitasse efficacia notevole sull’ Esprit des lois. soggiunge tuttavia : Mais qu’elle n’ait agi à aucun degré, c’est ce qu’on n’oserait dire sana une enquéte minutieuse et détaillée, qui est nécessaire au préalable. Une influenee considérable étant exclue, resterai! encore, dans ces problèmes d’une extréme complexité et d’une extrérae délicatesse, la possibilité d’influences qui, mélées à d’autres, seraient presqu’inextricables. et garderaient pour elles le bénéfice d’un doute. On est pourtant obligé de constater que Montesquieu, comme Vico, essaie d’enfermer la réalité dans la jurisprudence et la philosophie ; qu’il ne considère la loi, comme Vico, que pour dégager l’esprit profond de la loi ; qu’il pose des définitions, comme Vico pose des degnila, pour en tirer des coro!laires ; et qu’enfin plus d’une de ses affirmations de détail concordent avec celles que contieni la Scienza nuova. Ne parlons point d’impulsion initiale ou d’action déterminante : il faut la chercher ailleurs, et plus particulièrement sans doute dans la tradition frangaise du seizième, du dix-septième et du dix-huitième siècle. Mais croyons, d’autre pari, qu’une négalion absolue est prématurée.