L'école de village pendant la Révolution

264 PIÈCES JUSTIFICATIVES.

qu'un moment d'existence. Le défaut de paiement a fait déserter des instituteurs dont l'incapacité la plus absolue était le moindre défaut.

Aupe. … Rétablir les frères des écoles chrétiennes sous le nom de Frères de l'instruction publique, et leur confier l’enseignement primaire.

CHarenTe. L'instruction publique avait déjà dans ce département, avant la révolution, très-peu de ramifications; mais la révolution les a fait presque entièrement disparaître. Les campagnes n'ont plus aucun moyen d'enseignement, aucun moyen même d'en établir.

Côre-n'Or. On regrette les frères de la doctrine chrétienne, les Ursulines, etc.

Côres-pu-Norp. Quoique l’état de l'instruction soit actuellement très-florissant, le conseil demande de nouveaux règlements et l'établissement d'écoles primaires.

Eure. Les instituteurs des écoles primaires laissent beaucoup à désirer sur le mode d'enseignement. Les écoles particulières sont plus fréquentées, parce qu'on n'y pratique pas les institulions républicaines.

La disette de livres élémentaires contribue à maintenir l'usage ancien de mettre entre les mains des enfants les livres particuliers à un culte; et le ministre est intéressé à enseigner les dogmes de sa croyance.

Grronpe. Les écoles primaires manquent dans beaucoup de communes. Il y a peu d'instituteurs. Le plus grand nombre des instituteurs est médiocre. Il y à trop de congés; les instituteurs sont obligés de fermer leurs écoles le décadi; les parents font