L'école de village pendant la Révolution
OPINIONS DES CONSEILS GÉNÉRAUX. 263
A
chômer les jours de repos du culte chrétien; c’est ainsi qu'au lieu de parer à l'abus des fêtes, on l'a augmenté.
Hérauzr. Les instituteurs primaires disséminés dans les campagnes sont pour la plupart ineptes ou sans aveu.
Izze-er-Vicaine. L'instruction publique est presque nulle dans toute la France, parce qu'on a voulu s'écarter de la pratique confirmée par l'expérience. On ne parle ni de la divinité, ni des principes de la morale. On croit donc qu'il faut en revenir à ce qui se faisait anciennement.
Lorre-INrérieure. Il n'existe point d'écoles primaires dans la plupart des communes rurales, et là où elles existent, elles ne produisent pas un bon effet.
Nièvre. Les progrès de l'enseignement sont faibles. Les élèves sont en petit nombre, et les instituteurs ont peu d'influence.
Pas-pe-Carais. La jeunesse est livrée à l'ignorance la plus profonde et à la dissipation la plus alarmante. Le vandalisme n'a laissé subsister presque aucun édifice consacré à l'instruction.
La plupart des instituteurs primaires sont ineptes ou incapables. Il faudrait réappliquer à l'instruction des enfants des deux sexes les frères ignorantins et les filles de la Charité et de la Providence.
.Puv-pe-Dôme. Réorganiser l'instruction publique. Le mode actuel est très-dispendieux et n'a produit que les plus fâcheux résultats. Les anciennes corporations chargées de l'instruction obtenaient des succès qui compensaient avantageusement quelques abus que l’on pourrait d'ailleurs réformer.