L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur
EXAMEN DES PREUVES 457
reconnaîtra dans les descendants de Louis XVI des citoyens Page 54
français. (suite). Veuillez agréer, Monsieur le Sénateur, l’assurance de
notre considération la plus distinguée.
Jean ne BourBon. Charles-Louis pe BourBoN. Louis-Edmond ne BourBon.
TEXTE DE LA PÉTITION
Paris, le 15 mars 1910.
A Monsieur le Président du Sénat,
MONSIEUR LE PRÉSIDENT,
Nous avons l'honneur de nous adresser à vous, pour vous prier de nous aider à rendre un nouvel hommage à la République (2).
Par la haute situation qu'il occupe dans l’État, par la largeur de vues qui dirige ses moindres, comme ses plus importantes décisions, par le soin qu'il apporte à dégager le domaine de la justice des erreurs où la politique voudrait parfois l’entraîner, le Sénat nous apparaît comme désigné pour élever la voix, dans la question que nous prenons la liberté de vous exposer et qui intéresse l'honneur du pays tout entier, comme elle nous intéresse nous-mêmes.
Nous avons le malheur de porter un nom historique (8).
2. Dans une interview prise par la Dépêche à « Jean II », celui-ci (Auguste-Jean Naundorff) a dit pis que pendre de la République. Ce monsieur a même des idées de gouvernement, de vues sur l'Église, sur les israélites, etc.
8. « De grâce, qu'ils le laissent », a dit G. M. des Débals.