L'Horticulture française : ses progrès et ses conquètes depuis 1789
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monophylle (Deniaux, 1855), Decaisne (Villevielle, 1862), remontant (Durousset, 1 872), se plaisent en groupes ou en lignes;
L'aspect floral toujours magnifique du Catalpa de la Caroline;
La vigoureuse stature du Noyer noir, essence industrielle des mêmes parages septentrionaux ;
L’attitude superbe du Tulipier de la Virginie. Les premières graines de cette belle Magnoliacée, recueillies par La Galissonnière, furent semées à Trianon, en 1732;
Le «monte au ciel» des Chinois, l’Ailante de nos boulevards, arrivant au Muséum en 1751;
Les inflorescences mellifères du Sophora japonais, envoyé vers 17h47 par le P. d'Incarville, il fleurit trente ans après. Le hasard a produit en 1813, à la fois chez Jolly à Paris et chez Jouet à Vitry, cette curieuse variété à rameaux retombants, épanouissant ses panicules cinquante années plus tard, et rarement depuis;
La série des Magnoliers des Deux-Mondes, admirables dans un ample feuillage et dans une floraison à orand effet;
Le Févier, original par ses moindres détails, hérissé de défenses terribles, compatriote du Robinier;
Le robuste Bonduc canadien (17 L8) , nos plus beaux exemplaires ont été détruits par l'ennemi au siège de Metz... ;
Les allures du Virgilier, dédié au « Chantre des jardins »;
Le Liquidambar résineux ou Copalme d'Amérique, à l'écorce subéreuse, au feuillage sanguin vers la fin de Pété;
Le Sassafras, de la Caroline, qui se ressème dans les Landes;
Quelques Paviers aux épis colorés crème ou groseille ;
Le Ginkgo, venu de l'Extrème-Orient en 1754, qui a pu fructifier en 1843, à Montpellier, à la suite du greflage des deux sexes sur le même sujet, par Delile. A l'aspect de son feuillage non persistant, élargi en éventail, irait-on que le Ginkgo appartient à la famille des Sapins, des Ifs et des Cyprès ?
Cette Famille sera traitée plus loin; toutefois nous pouvons dire qu'en 1789 nos collections avaient déjà acquis le Biota de l'Asie