La première histoire des guerres de la Vendée : essais historiques et politiques sur la Vendée du Chevalier de Solilhac

90 LA PREMIÈRE HISTOIRE DES GUERRES DE LA VENDÉE

Il existe, en effet, aux Archives adininistratives de la Guerre, un État des services de Solilhac dans les armées royales, du 26 mars 1816, tout entier écrit de sa main, et un état des Affaires principales où ù a assisté, qui donnent raison à Me de Larochejacquelein. Voici cette liste : elle est éloquente dans sa simplicité :

Parthenay. Chollet. Bois-aux-Chèvres. Passage de la Loire. Châtillon. Château-Gontier. Vihiers. La lande bataille. Martigné. Laval.

Luçon. Fougère.

Luçon. Dol.

Chantonnay. Granville.

Torfou. Pontorson. Montaigu. Entrames. Saint-Fulvent. Siège d'Angers. Mortagne. La Flèche. Châtillon. Le Mans.

La Tremblaye. En Bretagne, affaires de postes

Le jeune volontaire, admis dans les rangs des Vendéens, ne garda pas longtemps l'air « timide et embarrassé », qui avait d’abord éveillé les soupçons de M. de Lescure : il devint bientôt pour toute l’armée le « brave chevalier de Solilhac » et officier de l’armée de d’'Elbée, comme « aide major-général de la division de l’Escure (1) » avec le grade de colonel : « J'ai joint la Vendée dès le commencement de la guerre... j y ai eu le grade de colonel dès l’année 1793 (2). » Jusqu'à la bataille du Mans, il fut de tous les combats. « Je me suis trouvé à toutes les grandes affaires de cette guerre (3) ». A la bataille de Luçon, qui fut si funeste pour l’armée vendéenne par l’entètement de M. de Lescure, selon le témoignage de Beauvais, de Forestier et

(1) État des services dans les armées royales, du 26 mars 1816. Archives &dministratives de la Guerre,

(2) Demande du grade de maréchal de camp au secrétaire d'État à la Guerre, 3 juin 1816. Archives administratives de la Guerre.

(3) Ibidem.