La Révolution française et ses détracteurs d'aujourd'hui

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la place des exécutions, devinrent incapables d’apercevoir autre chose. » (4).

Hélas ! oui, et l’on pourrait dire que ce fut précisément l'aventure de Taine, s’il n'avait encore été plus désireux de fixer les regards du public sur ces atrocités (et sur d’autres) que fasciné lui-même, — et pourtant il le fut, je n'ai pas exagéré tout à l’heure, jusqu'à substituer à la peinture vraie et au jugement exact des choses ce que j'appellerais volontiers des cinématographes écrits de cauchemars !

Rien d'étonnant, par suite, si l’on ne trouve presque jamais, dans sa prétendue histoire de la Révolution, l'explication des événements. Ce visionnaire douloureux — enragé de style, au surplus, et visant toujours à « l'effet » — semble atteint de cécité causale : on dirait que les événements se présentent à lui isolés, détachés de leurs causes, non seulement indirectes, mais immédiates ; si bien que, chez lui, on ne les comprend plus, ce qui ajoute, d’ailleurs, à « l'effet » artistique et n’a peut-être pas médiocrement contribué au succès des volumes. Est-ce que nos snobs et snobinettes ont besoin de comprendre ? Leurs nerfs vibrent, et dans le sens de leurs antipathies ou sympathies préconçues : all right !

Et voilà le véritable père des détracteurs actuels de la Révolution française. C'est après

(1) Histoire de la Révolution française. — Conclusion historique .