Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

(2)

Votre ame de douleur n'est-elle pas saisie , Me dit monsieur Caton ? l'augnste poësie Voit son éclat s'éteindre et pâlir ses attraits. Le t mple de mémoireest chargé de Ciprès, Les beaux-arts sont en deuil, les muses sont-mueites ; Et le peintre est forcé de briser ses palettes. Dés enfans d'Apollon , mornes, silencieux On n'entend plus lés chants retentir jusqu'aux cieux ; Thalie et Melpomène au sommeil sont livrées.

Des modernes Xeuxis, faibles, décolorées, Les toiles n’offrent plus qu'un vernis imposteur Qui ne dit rien aux sens, ne parle point au cœur Et l'oreille et les yeux restent sans exercice. Pour vos pareils et vous n'est-ce pas un supplice? La révolution a tué les talens, : Ces Hambeaux de l'esprit jadis étincelans | ” Ne jettent plus hélas ! qu'une faible lumière ; Que dis-je ? ils sont éteints , et l'éclipse est entière. !

Y pensés-vous , monsieur ? Quel démon envieux Lui répondis-je alors , a fasciné vos yeux? Les-beaux-arts autrefois n’étaient-ils pas esclaves Des tyrans odieux! qui forgeaient nos entraves!? N'étaient-ils pas soumis à leurs bizarres loïx ?

Ne les a-t-on pas vus aux caprices des rois

Prostituer ensemble et leurs soins et leurs veilles,

Et profaner ainsi les plus rares merveilles ?

Ce Quinaut, dont l'europe admire les doux sons,

Déifait Louis dans ses molles chansons.

Louis, de Fénelon persécuteur infime,

Qui prit un vain orgueil pour la grandeur de l'âme,

Et qui de ses sujets oppresseur et bourreau , -. Sur des tas de lauriers éleva leur tombeau.

De Louis, .de. Desrréaux deshonora les pages

a FC de : L Erdé Molière même il sonilla les ouvrages ;

è

1