Les grades militaires sous la Révolution

12 AIDES DE CAMP

généraux ne pourront choisir leurs aides de camp que parmi des officiers employés dans l’armée, rappelant que la commission de ces aides de camp était temporaire, comme celle des adjoints à l’état-major.

Les généraux de division eurent droit à trois aides de camp et les généraux de brigade à deux (3 avril 1795). Ces aides de camp pouvaient être choisis parmi les capitaines, les lieutenants et les sous-lieutenants. L'arrêlé consulaire du 16 vendémiaire an IX (8 octobre 1800) maintint ces disposilions, en attribuant au général dedivisionun aide de camp du grade de chef de bataillon ou d’escadron.

Les aides de camp étaient détachés des corps de troupes auxquels ils ne cessaient de compter. Leur avancement pour l'ancienneté était, comme celui des adjudants généraux, basé sur la durée des fonctions, et ils obtenaient ainsi successivement le rang des divers grades de la hiérarchie jusqu’à celui de chef de brigade.

Le décret du 5 octobre 1790 affecta aux aides de camp colonels un traitement de 6,000 livres, aux lieutenants colonels de 4,000 et aux capitaines de 1,800.

La loi du 2 thermidor an II (20 juillet 4794) accorda une solde quotidienne de 22 livres aux aides de camp chefs de brigade, de 12 livres 10 sous aux capitaines, de 8 livres 5 sous aux lieutenants et de 7 livres 10 sous aux souslieutenants. La loi du 23 floréal an V (12 mai 1797) fixa le traitement annuel des aïdes de camp de la manière suivante : 5,500 francs au chef de brigade ; 4,000 francs au chef de bataillon ou d’escadron ; 2,300 francs au capitaine ; 1,410 francs au lieutenant, et 1,100 francs au sous-lieutenant.

La loi du 23 fructidor an VII (9 septembre 1799) confirma ces chiffres, tout en élevant à 2,500 francs le traitement du capitaine et à 1,450 celui du lieutenant.