Les Régicides

LES RÉGICIDES 35

D'un autre côté, pour arriver à une majorité de cent quarante-cinq voix sur 721 votants, il faudrait ajouter aux voix comptées, c’est-à-dire :

à ceux qui ont voté la mort sans condition. . . . 361 et àceux quil’ontvotée avecl’amendementMailhe. 26

Total 01587

ceux qui l’ont votée par correspondance. . . . . 8 — avecisnrsissle ie, à 500 SR AG — enscasmdinvasionssst fe 0482

— en cas de retouraprès bannisSementsnhehess tele 22 maistoelamedaitlencoterque, 1 PMR 47

voix et par conséquent, le nombre des votants étant relevé à 729 et la majorité absolue à 36$, il n’y aurait eu que 110 voix excédant cette majorité.

Il est vrai qu’on peut ajouter à ce nombre les voix de ceux qui, n’ayant pas voté la mort, ont voté contre le sursis dans le scrutin final; on le peut d’autant mieux que le gouvernement de la Restauration a traité cette catégorie de votants avec autant de rigueur que ceux dont les voix ont été comptées. Il y en a 22 qui ne sont pas compris dans les catégories précédentes, mais même en ajoutant ces 22 voix, nous n’élèverions la majorité qu’à 132.

Pour atteindre au chiffre de 145, il faudrait y comprendre 13 des 19 membres qui ont voté la détention, sauf à prendre suivant les circonstances des mesures ultérieures; mais si, dans la pensée de quelques-uns d’entre eux, notamment Corbel (Morbihan) et Dubignon (Ille-et-Vilaine), qui ont refusé le sursis, les mesures ultérieures pouvaient comporter la mort, ilest certain qu’il en était tout autrement de quelques autres comme Kersaint (Seine-et-Oise), qui voulait sauver Louis XVI, et de ceux qui, comme Barailon (Creuse), ont au nombre de 15 voté pour le sursis. Il serait par trop abusif de les comprendre dans la majorité.